L’Amref agit pour instaurer
un changement durable
de la santé en Afrique.

Depuis plus de 10 ans, nos équipes luttent pour l’abandon de l’excision et des autres Mutilations Sexuelles Féminines (MSF), afin d’atteindre l’objectif ambitieux de l’ONU d’y mettre fin d’ici 2030.
Ces pratiques sont dangereuses pour la santé des femmes et des jeunes filles, limitent considérablement leur potentiel et compromettent leur avenir.
Ces mutilations reposent sur une pression sociale, traditionnelle et communautaire extrêmement forte. L’Amref s’implique chaque jour aux côtés des communautés afin d'initier un mouvement collectif pour l’abandon définitif de ces pratiques.


Une personnalité hors du commun, Nice Nailantei Leng’ete.
A 8 ans, la jeune Masaaï Nice Nailantei Leng’ete fugue pour contester les normes de domination masculine de sa communauté et les pratiques néfastes que sont les Mutilations Sexuelles Féminines et les mariages d’enfants.
Sa force de persuasion, sa détermination et l’appui de l’Amref ont permis à Nice Nailantei Leng’ete d’être aujourd’hui une militante respectée de la communauté et une porte-parole mondiale de la jeunesse.
A l’instar de Nice Nailantei Leng’ete, l’Amref soutient les jeunes “championnes” qui refusent l’excision et travaillent à convaincre leurs communautés d’abandonner cette pratique qui compromet l’avenir des communautés toutes entières. L’Amref forme et accompagne ces jeunes filles et les aide à développer des alternatives à cette tradition néfaste. Au Kenya et en Tanzanie par exemple, l’Amref promeut et met en place des rites de passage alternatifs qui conservent l'aspect rituel de la célébration du passage à l'âge adulte sans aucune mutilation. Ces rites ont permis à ce jour à 17 000 jeunes filles de ne pas être excisées.
